VOITURE AMPHIBIE

Ludique et amusante, la voiture amphibie présente l'avantage de pouvoir passer de la route à l'eau et de rejoindre un endroit choisi sans mettre en jeu une logistique lourde et coûteuse en termes de temps et d'argent. En outre, ses roues motrices carénées et son système de propulsion à hydrojet lui permettent de se sortir rapidement des situations les plus imprévues (inondations)une carène planante spécialement adaptée pour un déjaugeage rapide est motorisée par le même moteur que celui entraînant les roues. La propulsion par hydrojet ne présente aucune aspérité ou élément tranchant pouvant blesser un piéton ou un nageur.

La gestion de la portance ou de l'appui aérodynamique est dévolue à un aileron à incidence variable de large taille facilitant le déjaugeage et la tenue de route. Le coffre à bagages avant permet d'emporter valises ou pique-nique pour une halte dépaysante sur une île par exemple.

Cette voiture amphibie est entièrement en composites et insubmersible : c'est encore la fiabilité et la sécurité qui sont maximisées. Les vitesses de pointe dépendent de la motorisation, mais nous préconisons au moins 200 chevaux pour d'excellentes performances et un plaisir de conduite et de navigation hors du commun.


VOITURE VOLANTE

Nous nous soumettons volontiers aux critiques avisées de nos lecteurs en nous penchant sur l'élaboration d'un projet de " voiture volante ", véritable exercice de style que nous aborderons ainsi :

Tout d’abord, nous devrons faire un choix sur les objectifs en fonction des réalités techniques et commerciales.

Il faut :

  • un véhicule 4 places minimum avec bagages (77 kg x 4 + 40 kg au minimum),

  • aux dimensions raisonnables pour s'inégrer au réseau routier américain. En effet, le marché européen pour ce type de véhicule polyvalent est quasi nul,

  • qu'il ne soit pas plus large qu'un Hummer, ni plus long qu'une limousine américaine, soit 2,197 mètres de large et 6 mètres de long maxi,

  • un rapport prix-performance compatible avec les attentes des clients potentiels.

Mais aussi :

  • Pour des raisons de fiabilité, de simplicité et de coût, la motorisation doit non seulement avoir été approuvée par l'administration américaine, mais aussi avoir prouvé ses qualités lors de multiples et diverses utilisations. Le carburant doit être économique, maîtrisable facilement et ne pas nécessiter de lourdes précautions de mise en œuvre comme certains carburants pour fusées.

  • L'utilisation d'hélices ou de pales, même rétractables, ne répond pas aux conditions de sécurité pour un usage routier où toute aspérité est totalement à prohiber, et complexifierait trop le système de propulsion en augmentant par là même les probabilités de pannes. La fiabilité du système doit être maximisée dès le départ.

  • L'autonomie minimum doit permettre de rallier la côte est à la côte ouest des Etats-unis avec du vent de face en gardant une sécurité de 45 minutes de carburant.

  • Le rendement propulsif et d'installation doit être important pour ne pas pénaliser l'autonomie ni le prix de l'heure de vol ou de roulage.

  • La tenue de route doit être au moins équivalente à celle de la moyenne des véhicules américains, ce qui laisse une grande marge de manœuvre

Notre projet, que nous appellerons " flying car ", pourrait prendre la forme d'un biréacteur, (un vrai bimoteur, c'est-à-dire capable de voler en palier sur un moteur) pour permettre d'intégrer de façon optimum les moteurs à une cellule (carrosserie) à corps portant (lifting body)sans capacité VTOL ou ADAV, il maximiserait les rendements énergétiques par sa vitesse de vol élevée mais subsonique permise par les réacteurs. Ceci permettrait d'atteindre un bon rapport prix/performance. Le choix d'une voilure en flèche à géométrie variable pourrait s'intégrer facilement dans le châssis du véhicule et apparaît parfaitement compatible avec les vitesses et les moteurs retenus.

La " flying car " serait très sécuritaire car elle utiliserait deux moteurs et peu de systèmes complexes de gestion électronique entre autres. Faire simple est synonyme de fiabilité, mais aussi de sécurité. L'objectif " sécurité maximale " a motivé le choix de configurations largement éprouvées et dont le conducteur et les passagers n'essuieront pas les plâtres. Quant au train roulant, il ne serait pas tricycle, mais disposerait de quatre roues placées aux quatre coins d'un losange. Cette particularité permettrait, avec quelques modifications, son utilisation aéronautique afin d'autoriser les grands angles d'incidence au décollage qu'impose une aile delta. Cette aile éviterait la présence d'un empennage horizontal, d'où des gains de place, de masse, de coût, etc_ , puisque que la fonction profondeur serait attribuée aux élevons (ailerons jouant le rôle de profondeur par mixage des commandes comme sur les mirages 2000)ainsi, la concrétisation de la " flying car " pourrait prendre la forme des dessins ci-contre.

On constatera aisément que la conception d'un véhicule automobile à succès, qu'il soit volant ou non, fait appel à des ressources humaines et matérielles exceptionnelles si on veut en faire décoller les ventes. La forte accélération des innovations techniques et leur mise en application dans le domaine automobile nous imposent un rythme très soutenu qu'il ne faut absolument pas ralentir au risque de se faire dépasser par la concurrence. Les connaissances actuelles et les moyens techniques disponibles permettent largement à ceux qui ont choisi de piloter cette accélération d'allier l'artistique et le fonctionnel de façon cohérente dans un concept automobile novateur.

Tous droits réservés © Omer Brans - février 1999 - © Brans studio - juillet 2001